Groupe politico-militaire à ses débuts, en 1998, Mouvement de libération du Congo (MLC) s’est mué en parti politique après le dialogue inter-Congolais de Sun-City, en Afrique du Sud, qui marqua la fin des hostilités entre belligérants et ouvra la porte à une transition politique qui a emmené le pays aux premières élections pluralistes en 2006.
Aujourd’hui, le parti de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République, fête ses 24 ans.
Dans un message parvenu à INFOS.CD ce vendredi, le secrétaire national et porte-parole du MLC, Raphaël Kibuka, a salué le « leadership et la détermination » du président Jean-Pierre Bemba qui, selon lui, s’est investi dans la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit.
« Vingt-quatre ans après, contre vents et marrées, le MLC poursuit le même combat pour un Congo libre, paisible et prospère. A l’occasion de ce 24è anniversaire, j’adresse, au nom du MLC, mes sincères félicitations au Président Jean-Pierre Bemba Gombo, à tous les membres, des militants aux cadres, pour leur courage et leur persévérance, leur fidélité et leur loyauté aux idéaux et valeurs défendus par notre cher parti, au service du progrès humain dans toutes ses dimensions : la souveraineté nationale, la consolidation de la démocratie et de l’Etat de droit, l’émancipation individuelle, la redistribution équitable des richesses nationales, la préservation écologique», peut-on lire dans ce message.
Pour ce 24ème anniversaire, le député Raphaël Kibuka appelle tous les Congolais à se joindre au combat du MLC pour la souveraineté nationale.
Il y a 24 ans, nous avons créé le MLC pour que toutes les tribus, toutes les minorités,tous les groupes ethniques sentent qu'il existe dans ce pays un État qui ordonne,un État qui protège.
À tous les cadres,militants et partisans du MLC:Joyeux anniversaire#AvecDieuNousVaincrons— Jean Pierre Bemba (@bembajp) September 30, 2022
Dans un tweet, Jean-Pierre Bemba a indiqué que le MLC a été créé pour que toutes les « tribus, toutes les minorités, tous les groupes ethniques sentent qu’il existe dans ce pays un État qui ordonne, un État qui protège ».
Yvette Ditshima