Devant la presse, le président du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP) Franck Diongo a présenté ce vendredi à Kinshasa le plan de sortie de « crise de balkanisation et d’insécurité » dans la partie orientale de la RDC.
Le plan de sortie de crise de Diongo est assorti des propositions établies sur 4 dimensions : juridique, diplomatique, politique et militaire.
Sur le plan juridique, le président national du MLP a proposé la création d’un Tribunal pénal international pour le Congo.
« C’est au regard de cette approche qu’entre autres, le Rapport Mapping des Nations-Unies doit être exploité et que justice soit rendue aux millions des morts Congolais », a-t-il avancé.
Du point de vue diplomatique, Franck Diongo a sollicité « l’implication directe et sincère des États-Unis dans la résolution définitive de ces crises récurrentes ». Il a aussi « exigé le retrait sans condition du M23 du territoire congolais ».
« Nous exigeons la publication et un débat citoyen sur les accords signés avec nos voisins pour que le peuple soit impliqué à son dessein futur », a-t-il ajouté, avant d’aborder les propositions relatives à l’aspect politique.
Ici, Franck Diongo a appelé le peuple congolais à l’unité et à la réconciliation nationale pour créer la cohésion nationale. Il a suggéré l’usage de toutes les langues du pays pour atteindre les différentes couches de la population.
« Ne pas s’impliquer dans cette lutte, c’est trahir la patrie », a affirmé le leader du MLP.
Dans la dimension militaire de ses propositions, Franck Diongo a évoqué la restructuration, le nettoyage, le renforcement des capacités militaires et idéologiques, la problématique des équipements.
« La crise de balkanisation et d’insécurité à l’Est du pays ne peut être résolu que par l’armée congolaise », a-t-il martelé.
L’homme a semblé convaincu de ses propositions pour « mettre fin définitivement aux crises cycliques » qui visent « la désintégration et la décomposition de l’Etat et de la société congolaise ».
Chaly Sunda