Les participants aux pourparlers de paix de Nairobi entre les groupes armés actifs dans l’Est de la RDC et le gouvernement congolais ont présenté vendredi leurs exigences pour cesser les hostilités.
Le même jour, les participants ont travaillé en groupes, répartis par territoires. Ils ont pu réfléchir sur les besoins et priorités pour la paix dans l’Est de la RDC.
Les groupes armés ont exposé leurs conditions pour le dépôt des armes, plusieurs demandent la libération des prisonniers ainsi que l’amnistie pour leurs membres.
Par contre, Serge Tshibangu, le mandataire du président congolais Félix Tshisekedi, a affirmé mercredi que les libérations ne seraient pas automatiques.
Ce samedi, les travaux de groupes se poursuivent avant une mise en commun lundi qui doit faire émerger un plan d’action pour ramener la paix dans l’Est de la RDC.
La délégation de la communauté Banyamulenge qui avait suspendu sa participation aux discussions dénonçant une attaque de plusieurs groupes armés dans des villages Banyamulenge le 30 novembre, n’est toujours pas revenue sur la table.
Selon les recommandations des chefs d’Etat de la région, le groupe armé qui ne déposera pas les armes sera traqué par le Force régionale qui se déploie déjà dans la région. Au moins douze groupes armés ont été répertoriés dans l’Est de la République.
DM