Le Sommet extraordinaire de l’EAC, convoqué ce samedi à Bujumbura par son président en exercice, Evariste Ndayishimiye, vient de se clôturer.
Six chefs d’État ont répondu présents à cette réunion dont la matière principale a été la problématique de l’insécurité à l’Est de la RDC. Outre l’hôte, le Burundais Ndayishimiye, il y a eu le Congolais Félix Tshisekedi, le Rwandais Paul Kagame, la Tanzanienne Samia Suluhu, le Kényan William Ruto et l’Ougandais Kaguta Museveni.
Le communiqué final de ce sommet extraordinaire n’a pas encore été publié jusqu’à cet instant alors que certains chefs d’État ont déjà quitté le palais présidentiel burundais où les travaux ont eu lieu à huis clos.
Au cours de ce sommet, le secrétaire général de l’EAC a déclaré :
« La recherche de la paix à l’Est de la RDC est une priorité régionale absolue. Les gains de l’intégration ne peuvent être réalisés que si la paix et la sécurité sont établies dans toutes les régions ».
L’objectif principal de ce sommet extraordinaire, selon le président Ndayishimiye, a été « d’évaluer la situation actuelle dans l’Est de la RDC en vue de prendre des décisions qui amélioreront la situation sécuritaire et faciliteront le rétablissement de la paix et de la sécurité ». Et ce, conformément à l’article 11 du Traité instituant l’EAC.
L’option d’une offensive contre les rebelles du M23 devrait être étudiée. Ces rebelles ont boudé de libérer les zones congolaises sous leur contrôle tel que décidé lors du mini-sommet de Luanda en novembre dernier. Au contraire, ils ont conquis de nouvelles entités.
Laurent Omba