Le monde célèbre le 8 mars de chaque année la Journée international des droits de la femme.
Dans une déclaration à l’occasion, Denis Mukwege a laissé entendre qu’en République démocratique du Congo c’est une journée de deuil.
Le Prix Nobel de la paix 2018 a appelé les femmes congolaises à s’habiller en noir et à clamer haut et fort que le temps est venu pour les gouvernants de prendre leurs responsabilités.
«A l’instar de chaque autre jour de l’année, la journée de la femme sera aussi une journée de lutte car les femmes sont encore considérées comme des citoyennes de seconde zone en RDC. Ainsi, alors qu’elles ont démontré qu’elles sont capables, elles devront être pleinement et effectivement associées à toutes démarches visant à instaurer et à consolider la paix, en conformité avec la résolution 1325 du Conseil de Sécurité», a-t-il déclaré.
Tout en condamnant la guerre d’agression rwandaise, pour laquelle les initiatives diplomatiques pour ramener la paix tardent, «le réparateur des femmes» a invité les femmes victimes des violences à réclamer des sanctions contre l’agresseur.
Officialisée en 1977 par l’Organisation des Nations Unies, la Journée pour les droits des femmes couvre plusieurs événements avec comme objectif de célébrer les avancées des droits des femmes. Le thème retenu pour cette année au niveau international est : « Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes»..
« Éducation numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC » est le thème national.
Yvette Ditshima