L’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a vu ses gardes lui être retirés.
Une décision de son successeur, Denis Kadima justifiée par le fait que Corneille Nangaa a rejoint le combat politique et ne peut plus être pris en charge par la CENI.
« La CENI avait mis à la disposition de Corneille Nangaa et Norbert Bashengezi, président et vice-président de l’ancien bureau, une sécurité qu’elle prenait en charge », rappelle Denis Kadima dans des propos recueillis par le journaliste Stanis Bujakera.
Et d’enchaîner :
« Lorsqu’ils ont créé leurs partis politiques, j’ai personnellement appelé les deux pour leur dire que la CENI ne peut plus les sécuriser. Un délai leur avait même été accordé pour qu’ils prennent d’autres dispositions. Raison pour laquelle ces éléments leur ont été retirés. »
Chez Corneille Nangaa, ces explications ne passent pas.
« Mon statut d’ancien président de la CENI me donne droit à la protection. Ce n’est pas une faveur de Denis Kadima. La sécurité de Nangaa est une obligation légale en tant qu’ancien chef d’institution », a-t-il répliqué auprès de la même source.
Ce feuilleton intervient dans la foulée d’un jeu de ping-pong entre Corneille Nangaa et l’actuelle équipe de la CENI. Le premier, candidat déclaré à la présidentielle de décembre, avait, lors d’une récente intervention à Top Congo, porté des critiques sur la gestion du processus électoral. La seconde avait également contre-attaqué.
Socrate Nsimba