Dans un communiqué vendredi 31 mars, Martin Fayulu a interdit à Adolphe Muzito et son parti d’engager la plateforme née à Genève en 2018.
« Le collège des présidents de la plateforme Lamuka a pris acte du retrait volontaire d’Adolphe Muzito et de son parti Nouvel élan lors de sa réunion ordinaire du 23 janvier 2023. En conséquence, ils ont perdu toute légitimité de s’exprimer au nom et pour le compte de Lamuka, y compris via ses comptes dans les réseaux sociaux », a signé Martin Fayulu qui reproche à son désormais ancien partenaire et son parti politique Nouvel Élan, d’avoir créé une structure appelée « commission électorale et de lutte contre la fraude électorale » au sein de Lamuka.
La réplique d’Adolphe Muzito ne s’est pas fait attenfre. Dans une une conférence de presse animée ce samedi à Kinshasa par son secrétaire général, Blanchard Mongomba, Nouvel Élan, parti de Muzito, dénonce une « pure escroquerie » de Martin Fayulu.
Face aux accusations de Fayulu, Blanchard Mongomba parle d’un montage à l’approche du 11 avril, date prévue pour la passation du présidium.
« Adolphe Muzito attend donc la remise et reprise avec Martin Fayulu. Dans le cas contraire, il prendra acte du retrait volontaire de Fayulu dans la plate-forme politique Lamuka », a mentionné Blanchard Mongomba.
Il déplore également « l’incompétence intellectuelle » du Conseil des présidents qui n’est qu’un organe consultatif de Lamuka, qui a annoncé le «retrait volontaire» de Muzito. Il dément également le fait qu’Adolpphe Muzito a signé une lettre le 22 décembre 2022 consacrant son retrait de Lamuka.
Chaly Sunda