Le haut représentant de Moïse Katumbi, candidat déclaré à la présidentielle de 2023, est au cœur d’une vive polémique après ses derniers propos tenus à Kalemie.
« Au Katanga, les jeunes Katangais sont là, beaucoup m’ont appelé me disant que si Katumbi n’est pas candidat, ils se sont décidés d’utiliser le ciseau au Katanga », avait-il déclaré devant une foule.
Ces propos sont vivement critiqués dans l’opinion. Devant la presse le lundi, le porte-parole du gouvernement les a fustigés, tout en demandant au cardinal Ambongo de les condamner comme il a fait contre la proposition de loi Tshiani, dans son homélie pascale.
« Mes propos ont été sortis de leur contexte », a réagi sur Top Congo, Christian Mwando.
A en croire l’ancien ministre du Plan, il alertait plutôt le gouvernement contre une loi qui « va ouvrir la voie aux sécessionnistes, aux tribalistes et aux éthnicistes. »
« Si cette loi est appliquée au niveau national, les gens vont vouloir que de “père et de mère” soit répercuté au niveau local. J’ai alerté le gouvernement pour dire qu’il y a un danger. On n’a jamais soutenu des mouvements sécessionnistes au niveau du Katanga… », a-t-il expliqué, précisant que cette loi vise principalement Moïse Katumbi.
Christian Mwando a démissionné en décembre dernier du gouvernement pour se conformer au mot d’ordre de son parti – Ensemble pour la République – qui avait décidé de quitter l’Union sacrée. Chérubin Okende qui était ministre des Transports, Voies de communication et de Désenclavement et Véronique Kilumba, vice-ministre du Plan, avaient pris la même décision.
Socrate Nsimba