La ministre d’État au Portefeuille, Adèle Kayinda Mahina, a organisé ce mardi un culte d’action de grâce à la Cathédrale du centenaire protestant au sujet de son 53e anniversaire et de sa reconduction au gouvernement.
A l’occasion, Kayinda a prononcé un discours teinté des piques contre Modeste Bahati, président du Sénat, d’avec qui elle a rompu toute alliance politique.
En effet, le camp d’Adèle Kayinda a toujours accusé celui de Bahati Lukwebo d’orchestrer une campagne de sape contre la personne de la min’Etat au Portefeuille, l’accusant de tous les noms d’oiseaux afin d’obtenir son départ du gouvernement.
Ainsi, Adèle Kayinda considère sa reconduction comme « une victoire du mal contre les forces des ténèbres ». Celles-ci, selon la ministre du Portefeuille, se sont liguées, sans raison valable, contre sa personne, pour ternir son image.
« Victime de mon intégrité, fondée sur ma foi en Jésus Christ, le monde des ténèbres s’est acharné jour et nuit sur ma personne, utilisant les réseaux sociaux pour m’injurier, me calomnier, proférer des mensonges dans le but de me décourager et de me faire abandonner l’action entreprise, celle de restructurer les entreprises du Portefeuille de l’État », a-t-elle dit.
Et de poursuivre :
« En guise de répliqué, je me suis inspiré des témoignages portés par les Écritures saintes sur les vécus de Daniel dans la fosse aux lions, Joseph en Égypte, Mardoché à Babylone qui, dans pareilles situations difficiles, avaient fixé leur regard vers l’Eternel Dieu des armées. Haut la main, eux tous remportèrent la victoire ».
Aussitôt maintenue dans l’équipe gouvernementale, Kayinda avait remercié tous les membres de son cabinet étiquetés AFDC-A, regroupement politique de Modeste Bahati.
Un acte qui a scellé le divorce entre les deux personnalités qui demeurent tout de même membres de l’union sacrée de la nation.
Laurent Omba