Le porte-parole du gouvernement a répondu à la déclaration tenue samedi à Cotonou (Bénin) par le président rwandais Paul Kagame.
« Les frontières qui ont été construites durant la période coloniale ont affecté et divisé nos peuples. Une partie du Rwanda qui a été donnée au Congo, le sud à l’Ouganda, etc. (…) Vous pouvez remonter dans l’histoire », a lâché samedi lors de sa visite à Cotonou le président rwandais, Paul Kagame.
Pour le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, c’est une « nouvelle provocation » du président rwandais qui est déjà accusé par Kinshasa de soutenir le M23.
« Kagame transgresse l’histoire, ses propos constituent une nouvelle provocation. Ce qu’il ne dit pas ce qu’il est la cause de l’insécurité à l’Est, créateur du RCD, CNDP, M23. Ce qu’il ne doit jamais oublier ce que nous défendrons chaque centimètre de notre territoire », a twitté Patrick Muyaya
#RDC : #Kagame transgresse l’histoire, ses propos constituent une nouvelle provocation.
Ce qu’il ne dit pas ce qu’il est la cause de l’insécurité à l’Est, créateur du RCD, CNDP, M23.
Ce qu’il ne doit jamais oublier ce que nous défendrons chaque centimètre de notre territoire🇨🇩— Patrick Muyaya (@PatrickMuyaya) April 16, 2023
Les relations entre Kinshasa et Kigali sont presque rompues depuis la résurgence de la rébellion du M23 dans l’est du pays fin 2021.
Le président Tshisekedi a toujours évoqué une guerre à visée économique et expansionniste imposée à la RDC par le Rwanda. Alors que Kagame, lui, parle de « discrimination » des Congolais rwandophones.
Socrate Nsimba