La RDC veut à tout pris des sanctions contre les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda, d’après Kinshasa et des rapports des Nations Unies.
Mardi, la ministre de la Justice et garde des sceaux, Rose Mutombo a déposé une note de renvoi d’une situation nouvelle au Bureau du procureur de la Cour Pénale internationale (CPI), représenté par son adjoint Mame Mandiaye Niang.
D’après une dépêche de la cellule de communication du ministère de la Justice, il était question d’inviter la CPI à focaliser son attention et à initier le processus d’enquête aux fins des poursuites et de repression des responsables du M23, ainsi que de toute autre personne impliquée à titre d’auteurs ou de complice dans les actes et comportements illicites caractéristiques de graves violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l’homme enregistrés entre 2022 et 2023.
« La RDC est profondément préoccupée par les graves violations du droit international humanitaire et des droits de l’homme commis et qui se perpetuent contre les populations civiles ainsi que les pillages systématiques et à grande échelle de ses ressources naturelles par les agents de la Coalition RDF/M23 (Rwanda Defense Force et Mouvement du 23 mars) principalement dans la partie Est de son territoire », peut-on lire dans cette dépêche
A l’occasion de sa participation à la 21ème session de l’Assemblée des États parties au Statut de Rome, tenue au siège de la Cour pénale internationale du 5 au 10 décembre 2022, la RDC a réaffirmé sa coopération avec la CPI, et à cette fin adressé une invitation à Monsieur Karim A. A. Khan, Procureur de la CPI, pour une visite à Kinshasa. Sauf imprévu, cette visite est prévu du 28 au 31 mai prochain dans la capitale congolaise et autres provinces concernées par ces atrocités.
Fidèle Kitsa