La société civile du territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, a annoncé mercredi le décès de l’activiste des droits humains, Obedi Karafulu, à Bukombo, un groupement de la chefferie Bwito.
D’après la société civile locale, les assassins munis d’armes à feu et non encore identifiés se sont volatilisés dans la nature après leur forfait.
Cette partie de la province du Nord-Kivu est, jusqu’à ce jour, sous contrôle des rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), pointés du doigt par les habitants locaux d’être auteurs des atrocités.
Dimanche, au moins 11 corps sans vie ont été découverts après les combats entre les rebelles du M23 et les groupes d’autodéfense Maï-Maï appelés Wazalendo sur la colline de Rubona, situé dans la chefferie de Bwito en ce même territoire de Rutshuru.
Il s’agirait des civils majoritairement jeunes arrêtés, il y a quelques jours par les des rebelles du M23 pour transporter les bagages dans les groupements de Tongo, Kahembe et de Bukombo.
Dans un communiqué, lundi, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ont dénoncé une énième tuerie qui confirme la violation par le M23 des feuilles de route des processus de Luanda et de Nairobi.
Fidèle Kitsa