L’Union Européenne a engagé une aide humanitaire supplémentaire de 350.000 euros pour soutenir la lutte contre l’épidémie de variole du singe connue sous le nom de variole simienne (Monkey Pox).
Ces fonds qui vont servir pour cinq mois, vont aider à renforcer des capacités en matière de surveillance des maladies, de gestion des cas et de prévention des infections, selon le communiqué de l’UE.
« Les fonds d’urgence alloués par l’UE aideront notre partenaire humanitaire ALIMA à répondre aux besoins urgents et critiques liés à la formation et au renforcement des capacités grâce à l’engagement communautaire, à la promotion de la santé et à la préparation à la réponse aux flambées épidémiques, ainsi qu’au renforcement des capacités du personnel, des structures et du système de santé », a déclaré Johan Heffinck, chef de bureau du projet ECHO, mentionné dans ce communiqué.
L’Union Européenne alerte sur le fait qu’au Centre de Traitement de la Zone de Santé de Tunda (Maniema), où 70% des cas et des décès concernent les moins de 15 ans, la provenance des patients met à jour cette année des foyers épidémiques dans de nouvelles zones auparavant non affectées.
« Cette diffusion est confirmée au niveau national, avec une augmentation des cas des décès et des bassins de population touchée, jusqu’à la ville-même de Kinshasa où deux malades ont été confirmés et soignés la semaine dernière », lit-on dans ce communiqué.
Selon la coordination nationale de lutte contre Monkeypox, la RDC a enregistré depuis le début de l’année 6.914 cas de la maladie de variole du singe dont 328 décès (4,7%).
La variole simienne est une maladie virale qui a été signalée principalement dans les pays africains de l’Ouest et ceux du bassin du Congo.
Chaly Sunda