Le tribunal militaire garnison de Goma a ouvert ce vendredi dans le chef-lieu du Nord-Kivu le procès en flagrance contre des personnes arrêtées lors de la manifestation du mercredi dernier organisée par des fidèles de la secte mystico-religieuse dénommée « La foi naturelle judaïque messianique vers les nations FNJMN, Agano la Uwezo wa neno/ Wazalendo » pour exiger le départ de la MONUSCO et des troupes de la force régionale de l’EAC.
Une manifestation qui a tourné au vinaigre et occasionné la mort de plus de 40 personnes, selon les chiffres officiels.
C’est vers la fin d’après-midi que l’audience a commencé où une dizaine de membres dudit mouvement politico-religieux ont été présentés.
Il était question d’abord de procéder à l’identification des prévenus.
Dans un communiqué jeudi, le gouvernement central a fait un bilan de 43 personnes tuées mercredi à Goma lors de cette manifestation réprimée violemment par les forces de sécurité.
Ce procès en flagrance fait suite à l’annonce du gouvernement de dépêcher une délégation à Goma pour faire le point de la situation générale.
Une enquête a été ouverte par l’auditorat militaire garnison de Goma pour établir les responsabilités.
Fidèle Kitsa