Le directeur de publication adjoint et correspondant à Jeune Afrique, Stanis Bujakera, a été placé sous mandat d’arrêt provisoire par le procureur ce lundi, trois jours après son arrestation à l’aéroport de N’djili par des éléments se déclarant de la police judiciaire.
L’Association des correspondants de la presse internationale en RDC a réagi par rapport à cette décision du parquet de Grande instance de Kinshasa-Gombe.
Cette organisation se dit indignée de constater que les autorités judiciaires ont décidé de détenir ce journaliste, Directeur de publication adjoint de Actualite.cd et correspondant en RDC et Jeune Afrique, malgré les appels venus des quatre coins pour exiger sa libération.
« L’ACPI – RDC est indignée par le placement en détention provisoire de notre collègue @StanysBujakera à l’issue d’une audition au parquet de GI de Kinshasa. En dépit des appels de la classe politique, société civile et chancelleries, les autorités ont franchi le rubicon », peut-on lire sur le compte X (anciennement Twitter) de cette organisation
#RDC : l’ACPI – RDC est indignée par le placement en détention provisoire de notre collègue @StanysBujakera à l’issue d’une audition au parquet de GI de Kinshasa. En dépit des appels de la classe politique, société civile et chancelleries, les autorités ont franchi le rubicon.
— ACPI_RDC (@acpi_rdc) September 11, 2023
Après être auditionné ce lundi par le procureur près le parquet de grande instance de Kinshasa-Gombe, Stanis Bujakera a été placé sous mandat d’arrêt provisoire.
Il est accusé de « propagation de faux bruits » et de « diffusion de fausses informations » pour un article publié par Jeune Afrique mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’ancien ministre Cherubin Okende, même s’il n’est pas l’auteur de l’article.
Fidèle Kitsa