Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPEST), Tony Mwaba Kazadi, a visité ce mercredi quelques écoles officielles de Kinshasa qui sont en réhabilitation sous finalement du Fonds pour la promotion de l’éducation et formation (FPEF).
En compagnie de Mme Julie Tshilombo, directrice générale a.i du FPEF, Tony Mwaba a commencé sa ronde au quartier Matonge, dans la commune de Kalamu, où il a visité tour à tour les Écoles primaires Matonge 1, 2, 3, 4, ainsi que le Lycée technique de Matonge.
Du quartier Matondo, le cortège du ministre de l’EPST s’est ébranlé dans la commune de Lemba, où les mêmes travaux de construction et de réhabilitation sont réalisés à l’EPA 1 et 2, ainsi qu’à l’Institut pédagogique de Lemba.
L’EP Maman Sifa, située à la cité de Kinkole, dans la commune de N’sele, est la dernière étape de cette ronde.
« Après la gratuité de l’enseignement, le champ de bataille c’est maintenant la qualité de l’enseignement qui doit commencer par les infrastructures scolaires viables qui permettent de mettre à la disposition des enfants un meilleur cadre d’apprentissage », a déclaré Tony Mwaba.
Ce dernier a souligné que l’idée, c’est de commencer d’abord par réhabiliter les grandes écoles officielles (non conventionnelles) appartenant effectivement à l’Etat, leur doter des bancs, des manuels scolaires et augmenter les frais de fonctionnement.
Ce projet de réhabilitation concerne toutes les provinces éducationnelles, dans toutes les provinces administratives où des écoles ont été ciblées.
C’est dans ce cadre qu’à Mbandaka, une grande école officielle a été réhabilitée et une autre a été construite pour les peuples autochtones.
Ce projet de construction et réhabilitation de ces écoles n’est pas inclus dans le Programme de développement de 145 territoires.
Les travaux sont réalisés par la Direction nationale de construction, entretien et réhabilitation des infrastructures scolaires (DINAC) sous le financement du FPEF. Ce dernier n’a pas révélé le montant de ce financement, moins encore combien d’écoles est-il prêt à financer.
Giscard Havril Mane