Alors que sa candidature à la présidentielle n’a pas été retenue par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Mme Joëlle Bile a obtenu gain de cause devant la Cour constitutionnelle dans ses arrêts rendus lundi dernier.
Mercredi, elle est revenue au siège de la CENI pour déposer enfin cette candidature, portant à deux le nombre de femmes à briguer la magistrature suprême, après Marie-José Ifoku.
Mais dans l’opinion, d’aucuns accusent Joëlle Bile de mauvaise perdante. Car elle dépose sa candidature alors qu’elle avait perdu en finale d’une primaire inédite organisée par la plateforme Alternative pour un Congo nouveau (ACN) regroupant les organisations de la société civile, politiques et personnalités indépendantes, face à Floribert Anzuluni, l’ancien coordinateur du mouvement citoyen Filimbi qui avait dans la foulée déposé, lui aussi sa candidature.
Comment expliquer la décision de cette ancienne journaliste qui s’était pourtant engagée dans un exercice hautement démocratique ? A sa sortie du bureau de la CENI, Joëlle Bile a annoncé une conférence de presse d’ici la fin de la semaine au cours de la laquelle elle promet des « révélations graves » sur le déroulement de cette primaire.
D’emblée, elle fustige « l’influence des puissances extérieures » qui, selon elle, auraient influencé cet exercice.
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