L’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE) a organisé samedi sa 18e conférence en ligne axée sur le thème : « La place de la jeunesse dans la gouvernance publique. Cas du processus électoral. Enjeux et perspectives ».
Plusieurs membres de la société civile congolaise et associations de défense des droits de l’homme ainsi que des journalistes ont pris part à cette conférence ayant mis un accent particulier sur « les hommes genrés et les femmes leaders » en vue de les rappeler le rôle de cette dernière dans le processus électoral.
Les organisations de la société civile ont exprimé, lors de cette conférence, le souhait de voir plus de jeunes dans les institutions à l’issue des élections générales, prévues le 20 décembre prochain.
« De plus en plus, nous remarquons la présence des jeunes dans la vie politique. Mais nous serons étonnés de voir que la représentation de la jeunesse ne va pas atteindre 60% dans les institutions après les élections. Nous plaidons pour que la voix de la jeunesse soit la nouvelle classe politique en RDC », a déclaré Grâce Ngykie, présidente de l’ACOFEPE.
Pour sa part, Eric Mwamba, journaliste d’investigation, qui intervenait depuis l’Australie, a invité les jeunes à la prudence.
Il estime que « la jeunesse qui fait l’objet parfois de la manipulation politicienne, devrait s’intéresser aux activités de leurs élus, dans le but d’acquérir le leadership et la culture politiques ».
Par ailleurs, Rebecca Ebale Nguma, ancienne ministre et porte-parole du gouvernement provincial de l’Equateur, a dénoncé le système de gouvernance publique de la RDC qui, selon elle, est dépourvue des modèles avec une faible représentativité des jeunes dans les institutions de l’État.
Ella a interpellé la société civile de leur rôle de préparer les jeunes aux votes.
« Les jeunes doivent comprendre l’importance d’une voix électorale. Ça revient à la société civile de préparer les jeunes au lieu d’attendre le moment des élections pour les réveiller face aux grands enjeux politiques de la nation », a-t-elle ajouté.
Dieumerci Diaka