Les premières réactions sont tombées après l’alliance entre le mouvement terroriste du M23 et Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, devenu politique et un des critiques du président Tshisekedi.
Sur X (anciennement Twitter), cette alliance a suscité un vif tollé.
Tina Salama, porte-parole du président Tshisekedi, a posté, sur ce réseau social, un court message pour dire que « les vrais M23 commencent à se dévoiler ».
Les vrais M23 commencent à se dévoiler…
Tout va se savoir…— Tina Salama (@TinaSalama2) December 15, 2023
De son côté, le député Juvenal Munubo, élu du Walikale dans le Nord-Kivu, a condamné « fermement » la voie empruntée par Nangaa. Sur le même réseau social, ce cadre du parti de Vital Kamerhe s’est refusé de soutenir « une lutte armée » et toute autre alliance que celle « visant la consolidation de la paix et des acquis démocratiques », invitant au passage les FARDC et la population à faire échec à cette nouvelle alliance.
Du côté du mouvement citoyen « Lutte pour le changement » (LUCHA), l’on est d’avis que la violence armée ne saura effacer « les remords » imposés par Corneille Nangaa au terme du processus électoral de 2018 qu’il a dirigé et qui a vu Félix Tshisekedi accéder au pouvoir. « Aucun Congolais ne le suivra dans sa folie meurtrière, à part les pantins de Kagame qui se tiennent à ses côtés », a écrit le mouvement citoyen sur son compte X.
Corneille Nangaa a annoncé ce vendredi, à la surprise générale, avoir formé une coalition avec Bertrand Bisimwa, le chef des rebelles du M23, dans un mouvement politico-militaire baptisé « Alliance fleuve Congo ». Ce mouvement, selon l’ancien président de la CENI, découle de sa « volonté de sauver la nation en danger et restaurer la dignité du Congolais en RDC en tant qu’Etat ».
Yvette Ditshima