La Cour constitutionnelle a siégé ce lundi 8 décembre sur deux requêtes exigeant notamment l’annulation des élections du 20 décembre face aux irrégularités constatées.
Théodore Ngoy, candidat président de la République et un certain David Ehetshe Mpala sont les deux requérants.
Théodore Ngoy qui a terminé dernier, selon les résultats de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), a indiqué devant la cour que les résultats publiés le 31 décembre sont faux et que celle-ci n’avait pas en plus le pouvoir de prolonger de plusieurs jours le déroulement des scrutins. Sur base de ces irrégularités, dit-il, la Cour constitutionnelle devrait annuler ces élections.
« L’annulation des élections ne requiert pas l’existence d’une irrégularité seulement… Il faut que cette irrégularité soit de nature à influer sur le résultat. », répliquent les avocats de la CENI.
Et d’ajouter :
« Même si l’on annulait les élections organisées après le 20, le premier restera le premier, le dernier restera le dernier ».
Pour sa part, le procureur général de la République a demandé à la Cour de confirmer les résultats provisoires de la CENI.
La requête de David Ehetshe Mpala sera sans doute déclaré non recevable pour défaut de qualité. Seuls, un candidat ou un parti ou un regroupement politique peuvent déposer une requête en contestation des résultats, selon la loi.
La Cour a jusqu’au 12 janvier pour se prononcer.
Président sortant, Félix Tshisekedi a été crédité de 73,34 % des voix selon les résultats provisoires de la CENI, devant Moïse Katumbi (18,08%). Théodore Ngoy est fini dernier avec 0,02%.
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