Julien Paluku, ministre de l’Industrie et un des leaders du Pacte pour un Congo retrouvé (PCR), cette nouvelle plateforme créée au sein de l’Union sacrée de la nation avec Kamerhe et autres, a vigoureusement recadré le MLC, parti de Jean-Pierre Bemba, qui l’accusé de « rébellion ».
Selon Francis Mabanza, cadre du MLC, la création du PCR est « une rébellion, un désordre » au sein de l’Union sacrée de la nation, mené par des « opportunistes anarchistes », décidés à « faire du chantage au Chef de l’État ».
Paluku a balayé ces accusations portées par le MLC d’un revers de la main, soutenant qu’au sein du PCR, « il n’est pas question d’une rébellion contre la famille politique ».
Il rappelé que tous les initiateurs de cette plateforme ont « battu campagne pour le Président de la République ».
« Le PCR, c’est une organisation composée des acteurs politiques qui commencent à réfléchir par rapport aux défis que le Président de la République a évoqué lors de son investiture », a expliqué le ministre de l’Industrie, avant de d’établir la différence entre la majorité présidentielle et la majorité parlementaire.
« La majorité présidentielle, c’est l’ensemble de ceux qui ont accompagné le Président. La majorité parlementaire, c’est l’ensemble des élus qui vont accompagner le gouvernement qui va devoir nous diriger pendant les cinq prochaines années », a-t-il succinctement détaillé, tentant ainsi de justifier la raison d’être du PCR dont la création a suscité l’organisation de nouveaux blocs au sein de l’Union sacrée. Le cas de la DAB du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Initié par Vital Kamerhe, Jean-Lucien Busa, Julien Paluku et Tony Kanku, le PCR revendique 100 députés nationaux. Insuffisant tout de même pour prétendre remporter la majorité parlementaire, fixée à 250+1, et espérer s’offrir le fauteuil de chef de gouvernement.
Jevic Ebondo ( stagiaire)