Élu dans la circonscription électorale de Mont-amba à Kinshasa, Augustin Kabuya, actuel secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui revendique la Primature au regard de son poids politique actuel au parlement, a été designé informateur par Félix Tshisekedi.
Sa mission est d’identifier une majorité parlementaire à l’Assemblée nationale en vue de la formation du futur gouvernement.
A l’issue de cette mission, Kabuya pourrait-il être nommé formateur du futur gouvernement ? Pour certains partisans de l’UDPS, qui l’appellent déjà « Excellence », rien de plus logique. « Sa loyauté, son parcours politique, son esprit managérial et son devouement pour la cause de Tshisekedi militeraient en sa faveur », commente un cadre du parti présidentiel.
Dans l’histoire institutionnelle du pays depuis 2006, aucun informateur n’a été nommé après formateur du gouverneur. Le cas notamment Mwando Nsimba sous Kabila, ni Modeste Bahati sous le Premier quinquennat de Tshisekedi.
En plus, géo- politiquement, la nomination de Kabuya qui est de la même zone géographique que Félix Tshisekedi, pourrait être un déséquilibre source des frustrations.
Selon certaines indiscrétions, Tshisekedi envisagerait plutôt puiser son chef de gouvernement dans l’UDPS, mais avec un ressortissant Katangais. Le nom de Fabien Mutomb, actuel directeur général de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) est cité dans les couloirs. Tout comme celui d’Augustin Kibasa Maliba, l’actuel ministre des Postes et Nouvelles technologies de l’information et de la communication.
Mais le chef de l’État pourrait aussi puiser dans l’espace Équateur. Là Eve Bazaïba, Guy Loando ou Jean-Pierre Lihau, qui ne sont pas de son parti, sont cités. Certains citent même Adolphe Muzito, l’ancien Premier ministre, qui est de l’espace grand Bandundu.
PML