Le Pape François a appelé, dimanche via Twitter, à la « cessation des hostilités » à l’Est de la RDC, théâtre des affrontements armés entre les FARDC et les rebelles du M23.
« Ces hostilités provoquent d’immenses souffrances dans la population civile », a déploré le Souverain pontife qui, lors de son passage à Kinshasa entre fin janvier et début février 2023, avait dénoncé le pillage des ressources minérales congolaises au moyen des affrontements armés.
François avait de ce fait demandé aux puissances obscures de « retirer (leurs) mains de la RDC ».
En février dernier, le Saint Père avait recommandé un « dialogue constructif et sincère » pour résoudre la crise sécuritaire à l’Est. Laquelle crise favorise la tension entre Kinshasa et Kigali, reconnu parrain des rebelles du M23, auteurs des exactions dans la partie orientale congolaise.
Kinshasa semble bien suivre la recommandation du Pape François en proposant, lors de la dernière session de la CEEAC le week-end dernier, un schéma de sortie de crise.
La partie congolaise a donné son accord pour discuter non avec les M23 mais avec le gouvernement rwandais, considéré comme commanditaire des atrocités perpétrées à l’Est dans le but de piller le sous-sol de la RDC.
Lundi à Luanda, Paul Kagame, président du Rwanda, a aussi donné son feu vert pour prendre langue avec son homologue congolais, Félix Tshisekedi, dans un format qui reste à déterminer par l’Angolais João Lourenço, facilitateur désigné de l’Union africaine dans la crise entre Kinshasa et Kigali.
Jevic Ebondo (stagiaire)






