Décédée le mardi dernier à Istanbul, Blanche Kandolo Tunasi a été portée en terre ce lundi à Kinshasa, après une cérémonie d’hommage au stade Tata Raphaël.
Alors que les spéculations sur les causes du décès de son épouse allaient bon train, Marcello Tunasi a, dans son oraison funèbre, donné les circonstances de cette disparition.
« Elle est morte en Turquie. Nous n’étions que nous deux. Elle est partie en Istanbul le samedi pour une petite opération qui ne devrait prendre que quelques heures et ça ne devrait pas compliquer », a-t-il révélé, sans préciser la nature de cette intervention chirurgicale.
« Mais j’ai constaté que ça passait des heures qu’elle ne se réveillait pas. Je demandais aux médecins mais « pourquoi elle ne se réveille pas », témoigne-t-il. Ils m’ont dit qu’ils étaient en train de la réanimer. J’ai patienté 2h, 3h, 4h, 5h… Toujours rien. Et là, dans mon esprit, j’ai compris que ma femme était morte mais j’ai refusé d’accepter cela ».
Par ailleurs, Marcelo Tunasi a saisi l’occasion pour prêcher l’unité de l’Eglise de réveil en République démocratique du Congo. « La mort de Blanche a réuni beaucoup de pasteurs », a-t-il déclaré avant d’ajouter:
« Au-delà des clivages, pour fortifier ceux qui traversent l’épreuve du deuil, plusieurs hommes de Dieu ont honoré par leur présence la mémoire de Madame Blanche et ont apporté leur soutien à la famille Tunasi en cette période éprouvante. Un geste qui témoigne de la valeur fondamentale du pardon et de l’unité dans le Corps du Christ ».
Giscard Havril Mane