Pas de consensus à l’Union sacrée pour le poste de président du Sénat. Ce lundi à l’ouverture du bureau de réception des candidatures, trois candidats ont déjà déposé leurs dossiers.
En plus de Sama Lukonde, membre du présidium de l’Union sacrée, longtemps annoncé comme le choix de la majorité pour ce poste, le doyen des Sénateurs, Jonas Munkamba, a également brigué la présidence.
Elu de l’Equateur dont la validation de mandat est intervenu en retard, Munkamba n’a pu jouir de son droit d’ainesse pour occuper le bureau provisoire et compte se rattraper.
Pour ce faire, il devra affronter également un troisième candidat, celui porté par l’UDPS, parti présidentiel, qui, fort de sa quarantaine d’élus, lorgne trois des six postes réservés à la majorité. Si l’identité du candidat UDPS n’est pas encore officialisée, l’on s’éloigne de premières tendances qui annonçaient Roger Tshisekedi pour le poste.
Aux dernières nouvelles, le parti présidentiel aurait finalement opté pour Afani Idrissa Mangala, ancien gouverneur du Maniema.
Dans le sillage de l’Union sacrée, des pourparlers de dernière minute pour dissuader le parti présidentiel à aller au bout de sa démarche pour finalement s’aligner derrière la candidature de Sama Lukonde sont envisagés.
Au Sénat, l’élection du bureau définitif, qui a enregistré un gros retard, est prévu pour ce samedi 10 août. Le président du Sénat est le dauphin constitutionnel du chef de l’Etat, en cas d’empêchement constaté par la Cour constitutionnelle.
Yvette Ditshima