Depuis le début de cette année, l’armée rwandaise et le mouvement rebelle du M23 ont bombardé sans « «discernement des camps de déplacés et d’autres zones densément peuplées» » près de Goma, à l’Est de la République démocratique du Congo, a déclaré jeudi l’ONG américaine de défense des droits humains Human Rights Watch (HRW).
Cette dernière affirme avoir documenté 5 attaques illégales de l’armée rwandaise et le M23 dans des camps de déplacés, de janvier à ce jour.
L’organisation évoque des tirs d’artillerie ou de roquettes ayant frappé des camps de déplacés ou des zones peuplées près de Goma.
Le 3 mai, les forces rwandaises ou du M23 ont lancé au moins trois roquettes sur des camps de déplacés autour de Goma, tuant au moins 17 civilsdont 15 enfants, dans un camp connu sous le nom 8ème CEPAC.
L’armée congolaise est aussi accusée par l’ONG
« Au cours de la même période, les soldats congolais et une coalition de milices responsables d’exactions connue sous le nom de « Wazalendo » (« patriotes » en swahili) ont ouvert le feu à l’intérieur de camps de déplacés, tuant et blessant des civils. Ils ont également violé des femmes dans les camps, ainsi que d’autres parties chercher de la nourriture et du bois de chauffage à proximité. Dans le camp de Kanyaruchinya, ils ont détenu des personnes dans une fosse creusée dans le sol pour leur extorquer de l’argent ».
Giscard Havril Mane