Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a souligné l’importance de l’ouverture des enquêtes par la Cour pénale internationale (CPI), affirmant qu’elles auront un effet dissuasif sur ceux qui pourraient être tentés de commettre des crimes en RDC.
Le lundi dernier, le procureur général de la Cour pénale internationale (CPI), a annoncé qu’il va ouvrir des enquêtes sur les présumés crimes à l’Est de la RDC entre à partir de 2022.
« Aujourd’hui, c’est une bonne contrainte que ces enquêtes s’ouvrent parce que je présume qu’il y aura un effet dissuasif dans le chef de tous ceux qui vont s’hasarder à commettre les crimes ou à poser des actes imprescriptibles qui relèvent de la compétence de la cour », a déclaré Muyaya mercredi au cours d’un briefing presse conjoint avec le vice-ministre de la Justice.
Le porte-parole du gouvernement a insisté sur le fait que l’impunité ne sera plus tolérée.
« Nous ne voulons pas qu’un seul fait soit oublié et que tous les responsables, principalement ici les Rwandais et leurs supplétifs qui ont excellé dans la perpétration des crimes soient concernés », a ajouté Patrick Muyaya, précisant que l’ouverture ces enquêtes par la CPI replace les criminels devant la réalité de leur passé.
Cette déclaration souligne Muyaya, s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement congolais pour renforcer la justice et rétablir la paix, notamment dans les zones en proie à des violences, comme le Nord-Kivu.
Muyaya a annoncé à cette occasion la publication du troisième volume du livre d’or sur les crimes commis en République démocratique du Congo.
Yvette Ditshima