A Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut Katanga où séjourne depuis mardi le vice-Premier ministre chargé de l’Economie, Mukoko Samba, un constat satisfaisant se dégage : il n’y a pas de fils d’attente dans les stations-service, depuis la baisse du prix du carburant entrée en vigueur le 3 octobre, contrairement à Kinshasa où les jours ayant suivi cette mesure, des stations-service ont été débordées.
Le Haut-Katanga est concerné par la tarification de la zone Sud, où le litre d’essence est passé de 4.165 à 3.856 francs congolais et celui de gasoil de 4.395 à 3.923 francs congolais.
« Au chef-lieu de la province cuprifère, les chauffeurs des taxi, taxi-bus, motos, tricycles et ceux de privés s’approvisionnent sans difficultés. Il ne s’observe aucun long file devant les stations-services, moins encore un quelconque pourboire à remettre aux pompistes pour être servis, comme l’a fait distiller une certaine opinion réfractaire au changement. Bien au contraire, certains pompistes chôment, faute des clients dans les stations-service », rapporte le cabinet du vice-Premier ministre chargé de l’Economie, Daniel Mukoko Samba.
Les responsables des stations-service interrogés, poursuit la même source, affirment qu’ils ne connaissent pas de rupture des stocks en carburant depuis cette mesure.
A Kinshasa également, tout est rentré dans l’ordre depuis que Mukoko Samba avait reçu, le jeudi dernier, les assurances des distributeurs des produits pétroliers quant à la disponibilité des stocks. Le patron de l’Economie avait rassuré ses interlocuteurs du paiement prochain de leurs manques à gagner. Le gouvernement envisage d’ailleurs de s’acquitter de tous ses arriérés d’ici décembre.
Infos.cd