Une salve de réactions après le discours de Félix Tshisekedi sur une probable révision de la Constitution continuent de tomber.
Selon Mwilanya, ancien directeur de cabinet de Joseph Kabila, adopter un ton martial pour lancer un défi au peuple congolais, attaché à son contrat social et aspirant à l’alternance, constitue une «grosse erreur d’appréciation » .
Lancer un défi , sous un ton martial, à un peuple attaché à son contrat social et qui n'aspire qu'à l'alternance, s'avère une grosse erreur d'appréciation. Le Congo est encore fragile. Ne détruisons pas ce que nous avons bâti patiemment . Il n'y aura pas de double standard.
— Nehemie Mwilanya (@mwilanya17223) October 25, 2024
Il souligne que la RDC reste encore fragile, et que toute initiative de ce type pourrait compromettre les progrès patiemment réalisés jusqu’à présent, ajoutant : « Ne détruisons pas ce que nous avons bâti patiemment. Il n’y aura pas de double standard ».
Les déclarations de Tshisekedi ont suscité des réactions variées au sein de la classe politique. Le camp de Moïse Katumbi, en particulier, a exprimé sa désapprobation, accusant le chef de l’État de rompre la confiance des citoyens et de ne pas respecter ses engagements.
Yvette Ditshima