Les députés nationaux ont adopté, lundi, le rapport de la Commission ad hoc sur l’insalubrité, les constructions anarchiques et les embouteillages à Kinshasa. Ce document, élaboré après plusieurs semaines de travail, propose des solutions concrètes pour s’attaquer à ces problèmes récurrents qui affectent la capitale congolaise.
Présenté par le président de la Commission, Augustin Matata Ponyo, le rapport s’articule autour de trois axes principaux.
Il s’agit des actions à impact visible et immédiat, ces mesures visent à obtenir des résultats rapides et tangibles. Elles incluent notamment le renforcement des opérations de nettoyage des grandes artères, l’organisation des campagnes de sensibilisation à la gestion des déchets, et le dégagement des emprises publiques illégalement occupées. Des actions à impact atténuant ou conjoncturel, ce volet cible les problèmes temporaires ou récurrents, comme la lutte contre les constructions anarchiques par l’application stricte des normes urbanistiques et l’intensification des contrôles. Ainsi que les actions à impact structurel.
Ces recommandations de fond concernent la révision des politiques d’urbanisation, le développement de systèmes modernes de transport en commun, et la mise en place d’un système efficace de gestion des déchets pour assurer une durabilité des solutions proposées.
Le rapport sera transmis au gouvernement central pour exécution, a indiqué le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Claude Tshilumbayi, qui présidait la plénière.
La mise en place de cette Commission spéciale découle d’une motion d’information introduite par le député national Léonard She Okitundu, qui avait dénoncé les conditions de vie dégradantes dans la capitale.
Dieumerci Diaka