Le chef de l’Etat a inauguré samedi au crépuscule le Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale, un don de l’Etat chinois. Un monument « Made In China » de plus le long du boulevard Triomphal.
« L’achèvement des travaux [ de ce centre] a ajouté non seulement un sentiment de joie, mais aussi il vient poser les jalons de la coopération sino-congolaise ». C’est en ces termes que l’ambassadeur de la Chine en RDC, Zaho Bine, s’est exprimé à l’occasion de l’inauguration du Centre culturel et artistique pour les pays d’Afrique centrale. Une inauguration présidée par le président Félix Tshisekedi qui posait déjà en 2019 la première pierre de cette infrastructure culturelle qui a poussé en face du Palais du peuple, le long du Boulevard Triomphal. Coût total : plus de 100 millions de dollars totalement financés par l’Etat chinois sous forme de don.
C’est la quatrième infrastructure d’envergure construite par l’Etat chinois et ses ingénieurs le long de cette route de 2 kilomètres.
A se demander s’il faudrait un jour la débaptiser avenue de l’Amitié sino-congolaise. En tout cas, pareille initiative ne serait pas déméritée.
En effet, en plus du Palais du Peuple, siège du Parlement livré en 1979, le stade des Martyrs de la Pentecôte en 1994 et le bâtiment administratif du gouvernement qui abrite notamment le ministère de l’Intérieur, en 2017, une deuxième phase du boulevard construite dans le cadre du contre sino-congolais dit « Contrat du siècle », en 2010, voici un nouveau monument « Made In China » étendu sur un espace de 93 000 mètres carrés.
Le complexe comprend notamment un grand théâtre d’une capacité de 2 000 places et d’un autre de 800 places, des auditoriums (de 400 places à 300 places), une vingtaine de salles de cours, des loges pour les cours techniques et pour les répétitions des instrumentistes, un studio d’enregistrement, un studio de danse, une salle de répétition/orchestre, un gymnase, etc. Il va aussi héberger le nouveau campus de l’Institut national des arts (INA), une institution universitaire à vocation régionale qui doit maintenant accueillir plus de 2000 étudiants.
Hugo Matadi