Un incident troublant secoue l’Hôpital du Cinquantenaire à Kinshasa : le corps de la professeure Lucienne Kabangi Mutanda Ipoto, décédée le 3 décembre, est introuvable à la morgue de cette structure.
Prévue pour être inhumée ce dimanche à la Nécropole 1, entre terre et ciel, la défunte n’a pu recevoir les hommages de sa famille, de ses collègues de l’Université des sciences de l’information et de la communication (UNISIC), ex-IFASIC, ni de ses proches, en raison de cette disparition.
Lorsque la famille s’est rendue à la morgue pour récupérer le corps, il a été révélé que celui-ci avait été enterré par erreur le jeudi précédent. Cette situation découle, selon une source au sein de l’hôpital, d’une erreur d’identification.
Une membre de l’autre famille, ayant initialement accepté le corps qu’elle croyait être celui de leur mère, aurait exprimé des doutes dès jeudi, sans succès.
« Une des filles de la défunte avait essayé, en vain de faire remarquer à sa famille que le corps qui leur avait été remis pour les obsèques n’était pas celui de leur maman. Ce n’est qu’aujourd’hui, face à l’incident de la famille Kabangi, que les choses sont devenues évidentes », explique une source sous anonymat.
Face à cet imbroglio, la famille Kabangi a suspendu les funérailles et annonce une plainte contre l’Hôpital du Cinquantenaire. Des troubles ont été signalés à la morgue, alors que les proches et connaissances réclament des explications et des réparations.
Giscard Havril Mane