Le bourgmestre de la commune de Kisenso vient de renoncer à son idée d’imposer un permis de séjour obligatoire à toute personne n’ayant pas de résidence connue dans sa juridiction. Ce permis devrait coûter 10000 francs et viserait à lutter contre l’insécurité.
Après le buzz que cette décision surréaliste a provoqué dans les réseaux sociaux mardi, Godé Atsawel a précisé dans un communiqué qu’il a signé le 16 décembre que « l’opérationnalité » de ce permis de séjour n’était qu’un « projet qui demeure non traité par le Conseil communal ».
« Ce ne sont que des propositions. Nous avons envoyé cela au conseil communal pour approbation… Si la proposition faite est illégale, ne respecte pas la procédure ou énerve les textes légaux, le conseil communal se prononcera pour la désapprouver », a-t-il expliqué dans un audio.
D’autre part, il a indiqué que cette proposition ne n’est plus nécessaire, au regard de deux opérations simultanées : « Ndobo » et « l’opération audience foraine ».
Selon lui, ces opérations mettent déjà sa population à l’abri de l’insécurité.
Il a également souligné que sa proposition s’inscrit dans le cadre de la révision constitutionnelle. À cet effet, les articles 30 et 60 de la Constitution devraient être révisés afin de régulariser la question de la libre circulation des personnes.
Jevic Ebondo