La ministre d’État en charge de l’Éducation nationale et de la Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a affirmé mardi que les écoles dans l’Est du pays ne rouvriront que si la sécurité des élèves et des enseignants est assurée.
Lors d’un briefing de presse animé conjointement avec le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, elle a précisé qu’une fiche d’évaluation des conditions sécuritaires est utilisée avant toute réouverture.
Dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, plus de 2 500 écoles restent fermées à cause des combats entre l’armée congolaise et les rebelles du M23, soutenus par le Rwanda, ainsi que des attaques d’autres groupes armés. Cette situation prive à 1.108.962 d’enfants d’un accès à l’éducation et aggrave la crise humanitaire.
Malgré les efforts du gouvernement, seulement 50 % des élèves ont repris le chemin de l’école, car le sentiment d’insécurité demeure très élevé parmi les parents.
« Nous, ce que nous préconisons, c’est vraiment la sécurité des élèves et des enseignants. Donc avant qu’une école ne reçoive le feu vert de pouvoir réouvrir, il faut que les conditions de sécurité soient assurées », a relevé Raïssa Malu
Le gouvernement assure qu’il reste mobilisé pour garantir un retour progressif à l’école en toute sécurité et appelle à une prise en charge rapide des élèves et enseignants affectés par le conflit.
Yvette Ditshima