Dans un message de compassion adressé aux victimes des inondations survenues à Kinshasa, posté ce lundi sur son compte X (ex-Twitter), l’opposant Martin Fayulu a estimé que, si ces catastrophes naturelles sont inévitables, des vies humaines auraient néanmoins pu être épargnées si l’État avait assumé « ses responsabilités ».
Il dénonce une urbanisation chaotique de la capitale congolaise, marquée par l’absence de plan d’aménagement et la prolifération de constructions anarchiques, qu’il qualifie de « reflet d’un laxisme criminel des autorités ».
« Comment comprendre qu’une ville de plus de 17 millions d’habitants soit privée d’infrastructures de base, avec une seule route menant à l’aéroport ? Il est grand temps de mettre un terme à l’amateurisme et au clientélisme, et de prendre des décisions courageuses pour un avenir meilleur », a-t-il écrit.
Les pluies diluviennes qui se sont abattues dans la nuit de vendredi à samedi dernier ont provoqué une crue de la rivière N’djili, coupant littéralement Kinshasa en deux. La circulation entre l’Ouest de la ville et le centre-ville, y compris vers l’aéroport international de N’djili, a été fortement perturbée.
Le gouvernement a annoncé plusieurs morts, de lourds dégâts matériels, et le relogement provisoire des sinistrés sur les anciens sites de la Francophonie, situés dans l’enceinte du stade Tata Raphaël.
Dieumerci Diaka