Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a apporté des précisions importantes concernant les suspensions de mandataires publics au sein des entreprises du portefeuille et des établissements publics. Ce point a constitué l’un des axes majeurs de sa récente communication officielle.
Revenant sur les tensions suscitées par certaines procédures disciplinaires, le chef de l’État a souligné l’importance de préserver un climat de stabilité et de bonne gouvernance au sein des structures étatiques. Il a notamment dénoncé des suspensions jugées arbitraires ou précipitées, qui ont contribué à alimenter des conflits internes.
Pour y remédier, le président a annoncé que toute initiative de suspension d’un mandataire public devra désormais être soumise à la tutelle pour approbation préalable et expresse. Cette directive vise à instaurer une plus grande transparence dans la gestion publique et à prévenir les abus.
La Première ministre a été chargée de veiller à l’application de cette mesure. Elle devra notamment examiner, dans les meilleurs délais, l’ensemble des suspensions en cours faisant l’objet de litiges ou de contestations.
Dans une démarche préventive, le chef de l’État a également instruit la cheffe du gouvernement d’organiser, en collaboration avec le ministre du Portefeuille, des sessions régulières de formation à l’intention des dirigeants des entreprises publiques et des autorités de tutelle. L’objectif est de renforcer leurs capacités en matière de gestion disciplinaire, dans le respect des droits et obligations de chacun.
« Il est essentiel de renforcer les compétences des responsables et de garantir le respect des procédures légales », a insisté le président Tshisekedi.
Giscard Havril Mane