Dans un communiqué publié mardi, l’AS Maniema Union a annoncé sa décision de ne pas participer à la phase des play-offs de la Ligue 1, en raison des conditions « imposées »qui, selon le club, compromettent l’équité sportive.
Cette annonce survient alors que la Ligue nationale de football (Linafoot) a programmé le début des play-offs pour le 23 avril, exclusivement dans les villes de Kinshasa et Lubumbashi.
Cette décision de centraliser les matchs dans ces deux villes ne satisfait pas les clubs dont les fiefs se trouvent ailleurs, notamment Maniema Union de Kindu et Sa Majesté Sanga Balende de Mbuji-Mayi. Pour ces équipes, cette situation constitue « une violation flagrante du principe fondamental d’équité sportive entre les compétiteurs ». Ils estiment que ces conditions désavantagent considérablement les équipes qui ne jouent pas dans ces environnements.
« Imposer à notre équipe de disputer l’ensemble de ses rencontres dans des environnements qui ne sont pas nôtres nous désavantage considérablement sur le plan sportif et psychologique », a-t-on lu dans le communiqué du leader du groupe B lors de la phase classique de la Ligue 1.
Cette position est partagée par d’autres clubs, tels que FC Tanganyika et SM Sanga Balende, qui s’inquiètent également des conséquences d’une telle décision sur leurs chances de succès.
La phase des play-offs, qui regroupera 12 clubs en lice pour le titre de la Ligue 1 et les tickets pour les compétitions interclubs de la CAF, se retrouve ainsi sous une pression croissante. Parmi les participants, plusieurs ne viennent pas de Lubumbashi ou Kinshasa. Il s’agit de Maniema Union (Kindu), FC Tanganyika (Kalemie), SM Sanga Balende (Mbuji-Mayi) et As Simba (Kolwezi).
Japhet Mukoko