Le Cadre de concertation des forces politiques et sociales, conduit par Claudel Lubaya et Seth Kikuni, prend acte des récentes démarches diplomatiques notamment les accords signés à Doha et à Washington visant à ramener la paix en République démocratique du Congo. Il appelle toutefois à une vigilance accrue quant à leur mise en œuvre.
Bien qu’elles bénéficient du soutien de plusieurs partenaires internationaux, des voix critiques dénoncent le manque de transparence de ces initiatives. Parmi elles, le Prix Nobel de la paix Denis Mukwege fustige l’opacité des négociations, redoutant que des intérêts économiques occultes prennent le pas sur les impératifs de souveraineté.
Dans cette dynamique, le Cadre de concertation avertit que la paix ne peut être obtenue au détriment de l’indépendance politique et économique du pays. Il plaide pour une approche fondée sur « la justice sociale, le développement durable et la pleine souveraineté », affirmant que tout accord engageant l’avenir de la nation doit être soumis à la validation du peuple congolais.
Le Cadre estime en outre que la résolution durable de la crise actuelle passe par un dialogue inclusif, à l’échelle nationale comme régionale. Il met en cause la gouvernance du président Félix Tshisekedi, identifiée comme l’une des racines du chaos actuel, en dépit des récentes avancées diplomatiques sur la scène internationale.
Giscard Havril Mane