L’opposant critique déjà le système d’alternance routière à partir de numéros de plaques d’immatriculation que voudrait instaurer le gouverneur de Kinshasa.
« L’alternance des plaques paires et impaires à Kinshasa n’est pas une politique, c’est un cache-misère ».
Dans un message sur son compte X, Martin Fayulu s’invite au débat sur un système d’alternance routière que veut instaurer l’hôtel de ville de Kinshasa pour juguler les embouteillages.
Selon une mise au point du cabinet du gouverneur, ce système vise à « apporter des solutions à court terme à la problématique des embouteillages qui affectent la productivité de la ville ». Elle devrait être annoncée ce lundi par un communiqué officiel.
L’opposant Martin Fayulu ne croit pas à son efficacité. « Il est temps de faire preuve de courage politique : installer des feux de circulation fonctionnels, former et discipliner les policiers, réguler les grands ronds-points et carrefours, réhabiliter les infrastructures existantes, en construire de nouvelles, et surtout remettre en service les lignes de train urbain », propose-t-il, dénonçant l’« incompétence » et la « négligence » des autorités de la ville.
Mégalopole de plus de 15 millions d’habitants, Kinshasa étouffe dans des bouchons interminables. Insuffisance d’infrastructures et la mauvaise conduite des usagers et des agents sont autant des causes de cette situation devenue intenable.
En octobre dernier, les autorités avaient instauré un système de circulation alternée dans certaines artères principales de la ville. Mais la mesure, qui a semblé compliquer davantage la situation, a été abandonnée quatre mois après.
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