Alors que la résurgence du M23 dans l’est de la RDC a eu lieu quelques mois après son départ de la Maison Blanche, le président américain pense qu’il l’aurait empêchée s’il était toujours à la tête de la super puissance.
« La guerre a été déclenchée par d’autres, quelque part en cours de route. J’avais quitté l’administration. Cela ne serait jamais arrivé si j’avais été président », a déclaré Donald Trump dans le bureau oval, lors de sa rencontre avec le président sud-africain, Cyril Ramaphosa ce mercredi.
Depuis le retour de Donald Trump à la Maison blanche, son administration essaie de réconcilier les deux pays qui avaient atteint un point de non retour.
Actuellement, sous notamment la médiation de Massad Boulos, conseiller spécial de Trump pour l’Afrique, Kinshasa et Kigali sont plus proches que jamais de parvenir à un accord de paix.
« J’essaie de sauver des vies, où que ce soit — au Rwanda, par exemple. Je n’ai rien à voir avec le Rwanda et le Congo, mais j’avais le sentiment qu’il y avait quelqu’un de très talentueux dans cette administration, et je l’ai envoyé là-bas. Il a fait, je pense, un travail incroyable. Enfin, on va le découvrir, mais c’est lui qui a fait le plus dur », a ajouté Donald Trump, jetant des fleurs à son conseiller spécial.
Bien que Trump semble minimisé son intérêt pour les deux pays, son administration est particulièrement intéressée par la perspective de signature des accords dans le secteur des minerais stratégiques avec le gouvernement congolais. La RDC compte dans ses sous sol plus de 80% des réserves mondiales du cobalt.
Le gouvernement américain semble prête à inclure également parallèlement le Rwanda dans ce deal.
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