Alors que des interrogations se multiplient sur la présence d’une entreprise chinoise sur le site de l’Église catholique le long du boulevard Sendwe, un espace initialement destiné à accueillir une basilique, le cardinal Fridolin Ambongo est finalement sorti de son silence.
Lors d’une rencontre tenue mercredi avec les prêtres et quelques laïcs de Kinshasa, l’archevêque métropolitain a expliqué qu’il s’agissait d’un contrat de location signé pour une durée de dix ans, renouvelable deux fois après évaluation.
Concernant le projet de basilique, le cardinal a mis en avant les obstacles financiers : le coût de l’ouvrage est estimé à au moins 100 millions de dollars américains, une somme que l’Église n’a pas encore réunie. Il a également évoqué des contraintes géographiques, notamment la nature marécageuse du terrain et la proximité d’un aérodrome, deux éléments qui rendent difficile la construction d’un édifice de grande hauteur.
Ambongo a aussi noté que l’expansion de la ville de Kinshasa vers l’Est pourrait amener l’Église à envisager un autre emplacement pour la future basilique, tout en précisant qu’aucune décision définitive n’a encore été prise à ce sujet.
Si la durée du contrat de location a été révélée, le montant de la transaction reste inconnu, aucun détail n’ayant été fourni par le cardinal à ce sujet.
Jevic Ebondo