C’est dans un contexte tendu sur le plan sécuritaire que les élèves finalistes du secondaire ont entamé, ce lundi 2, les épreuves hors session de l’Examen d’État au Sud-Kivu.
Face aux combats intermittents dans certaines zones, notamment entre les groupes armés tels que les Wazalendo et le M23, les parents d’élèves expriment leur profonde inquiétude. Ils réclament des mesures de sécurité renforcées pour garantir la sécurité des élèves et des enseignants durant cette période cruciale, qui s’étend jusqu’au 14 juin sur l’ensemble du territoire national.
« Le plus grand souci des parents est de voir les élèves passer ces épreuves dans des conditions de paix et de quiétude. Voilà pourquoi nous prions les belligérants de ne pas s’attaquer durant cette période, que ce soit du côté des Wazalendo ou du M23. Il suffit d’un coup de feu pour semer la panique et perturber les élèves, et là, c’est tout l’avenir qui est compromis », déclare Félix Mugisho Maroyi, parent d’élève.
Sur le terrain, la tension reste palpable. Les activités économiques tournent au ralenti et la population vit au rythme des affrontements. Dans ce climat d’incertitude, les parents lancent un appel pressant aux groupes armés pour une trêve humanitaire, afin de permettre aux jeunes de composer dans la sérénité.
Hugo Matadi