La République démocratique du Congo a lancé officiellement jeudi la délivrance de ses nouveaux passeports biométriques sécurisés. Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu symboliquement le tout premier exemplaire lors d’une cérémonie solennelle organisée à l’Institut National des Arts (INA), dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa.
Ce nouveau document répond aux normes internationales de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI). Il intègre une puce électronique contenant les données biométriques du titulaire, notamment la photo, les empreintes digitales et la signature, offrant ainsi une meilleure sécurité et une fiabilité accrue à l’échelle internationale.
L’une des grandes nouveautés réside dans la baisse significative du coût : désormais, le passeport congolais coûte 75 dollars, contre 185 auparavant. Une décision du gouvernement visant à rendre ce document plus accessible à tous les citoyens, quel que soit leur niveau de revenu ou leur lieu de résidence.
Pour obtenir le nouveau passeport, plusieurs étapes sont à suivre. Il faut d’abord obtenir son Numéro d’Identification Fiscale (NIF) via la plateforme en ligne e-NIF Connexion. Ensuite, le requérant doit s’inscrire sur le site officiel www.passeport.gouv.cd, où il saisit ses informations personnelles. Un e-mail contenant un code QR crypté ainsi qu’une référence de paiement est envoyé après l’inscription.
Le paiement peut être effectué soit en ligne, soit auprès des guichets de la banque Equity BCDC. Après le paiement, le demandeur doit se présenter à l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) avec les documents requis pour vérification. Une fois l’autorisation obtenue, il peut se rendre dans un centre d’enrôlement DERMALOG pour la capture des données biométriques.
Le retrait du passeport s’effectue au même site de capture, à la date indiquée lors de la prise de rendez-vous.
Ce nouveau processus vise à moderniser l’administration publique, renforcer la confiance dans les documents officiels congolais et simplifier la vie des citoyens.
Cephas Kabamba