Lors du sommet de l’OTAN tenu mercredi à La Haye, aux Pays-Bas, le président américain Donald Trump a salué l’accord de paix en préparation entre la République démocratique du Congo et le Rwanda.
« Cet accord est un game-changer pour la région des Grands Lacs. Le monde entier observe ce que nous avons accompli à Doha et à Washington. C’est la preuve qu’une Amérique forte peut ramener la paix, même là où tout semblait perdu », a déclaré le président américain.
Sa déclaration intervient à deux jours de la signature officielle de l’accord, prévue pour le 27 juin à Washington. À cette occasion, Donald Trump a exigé le retrait immédiat des forces rwandaises de l’est de la RDC, ainsi que la démobilisation des groupes armés encore actifs dans la région. Il a également souligné le rôle central joué par les États-Unis dans cette avancée diplomatique.
Parallèlement, les hauts responsables Afrique du Département d’État américain, Ballas Boulos et Troy Fitrell, participent au sommet USA–Afrique en Angola. Leur présence témoigne d’un engagement stratégique accru des États-Unis sur le continent africain, notamment en Afrique centrale, désormais au cœur des priorités géopolitiques de Washington.
Fait marquant de la journée : le retour public du président rwandais Paul Kagame, après plusieurs jours d’absence médiatique. Il est apparu aux côtés de l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo, venu lui remettre un message lié au processus de paix.
Obasanjo, qui joue un rôle de facilitateur dans le cadre du mécanisme conjoint EAC–SADC, a également rencontré dans la soirée le président congolais Félix Tshisekedi, dans une ultime tentative de consolidation de l’accord avant sa signature.
Dieumerci Diaka