Lors de la cinquantième réunion du Conseil des ministres, la Première ministre Judith Suminwa a précisé que seules trois entités sont habilitées à s’exprimer sur l’accord de paix signé entre la RDC et le Rwanda ainsi que sur le processus de médiation en cours à Doha : la ministre d’État en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, et la Cellule de communication de la Présidence de la République.
Selon la cheffe du Gouvernement, cette restriction vise à garantir une communication institutionnelle responsable, cohérente et efficace sur un sujet aussi sensible.
Fin juin, la RDC a signé un accord de paix avec le Rwanda à Washington, sous médiation américaine. Un texte qui suscite de nombreuses réactions : certains, à l’instar de Thomas Luhaka, estiment que la RDC n’en tire aucun avantage, tandis que d’autres, notamment dans le camp présidentiel, y voient une victoire diplomatique.
En parallèle, la RDC poursuit à Doha un processus de médiation avec les rebelles de l’AFC/M23, qui occupent encore plusieurs localités dans l’Est du pays. Le mouvement a posé huit conditions avant toute éventuelle signature d’un nouvel accord de paix.
Jevic Ebondo