Les Communautés unies du réveil (CUR), représentées par leur archevêque supérieur Israël Dodo Kamba, a eu une séance de travail ce lundi au Centre Interdiocésain de Kinshasa, avec les membres de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et de l’Église du christ au Congo (ECC).
Cette rencontre s’inscrit dans une série de démarches entreprises par les deux grandes organisations religieuses du pays pour rapprocher les acteurs politiques et sociaux autour des valeurs de dialogue, de cohésion et de paix.
À l’issue de la rencontre, Dodo Kamba a exprimé l’engagement de sa structure à s’impliquer pleinement dans la démarche initiée par la CENCO et l’ECC.
« L’idée est de contribuer, d’enrichir et de nous approprier cette initiative en tant que confession religieuse responsable. Nous avons été édifiés, les choses sont maintenant claires », a-t-il déclaré.
Et d’ajouter :
« Il s’agit de la République. Nous sommes des bergers. Nous venons en pasteurs, pas en politique. Nous demandons au peuple de nous faire confiance ».
Le projet de dialogue interne initié par les communautés catholiques et protestantes se veut porteur d’espoir en vue de bâtir un climat de paix durable, en ce moment crucial pour la région. Depuis son lancement en février dernier, ce « Pacte social pour la paix » a déjà permis aux évêques de la CENCO et aux révérends de l’ECC d’initier une série de consultations au plus haut niveau. Ces échanges, marqués par une implication interconfessionnelle, ont abouti à des rencontres avec des acteurs politiques majeurs. Mais ce projet n’a pas trouvé écho favorable dans la sphère politique du pouvoir et ses soutiens.
Le Chef de l’État a finalement décidé de mettre en place une équipe qui va travailler avec la CENCO-ECC pour approfondir le « Pacte Social pour la Paix ».
Cephas Kabamba