Kinshasa sera l’hôte de deux importants rendez-vous parlementaires continentaux, du 18 au 22 novembre prochains : la 47e Conférence des présidents des parlements membres de l’Union parlementaire africaine (UPA) et la 84ᵉ session de son Comité exécutif.
L’annonce a été faite dans un communiqué conjoint publié samedi, signé par les présidents des deux chambres du Parlement congolais ainsi que par le secrétaire général de l’UPA. Cette communication fait suite à la signature d’un protocole d’accord entre le Parlement congolais et le Secrétariat général de l’UPA, définissant les engagements logistiques et diplomatiques pris par la RDC pour garantir le bon déroulement des travaux.
« Les conditions que nous avons trouvées ici nous paraissent idéales. Nous avons fait un travail administratif approfondi et nous sommes satisfaits des dispositions prises », a déclaré Idi Gado Boubacar, secrétaire général de l’UPA.
Les travaux de Kinshasa porteront sur des thématiques majeures pour l’avenir du continent, notamment la souveraineté nationale, la gouvernance, le numérique, les droits des femmes et l’autonomie énergétique. Autant de sujets au cœur des préoccupations des États membres.
Ces assises marqueront également l’accession de la République démocratique du Congo à la présidence tournante de l’UPA, un poste qui lui a été attribué lors de la 83ᵉ session du Comité exécutif tenue à N’Djamena, au Tchad.
Créée en 1976, l’Union parlementaire africaine regroupe les parlements nationaux des pays africains désireux de renforcer leur coopération dans un esprit de solidarité, de paix et d’unité, au service du développement du continent.
Giscard Havril Mane