Kinshasa s’apprête à revivre l’un des chapitres les plus glorieux de son histoire avec la célébration du cinquantième anniversaire du mythique combat de boxe « Rumble in the Jungle » entre Muhammad Ali et George Foreman.
Ce combat, qui a fait rayonner le Zaïre de Mobutu sur la scène mondiale en 1974, sera honoré par une série d’événements grandioses qui mettront en lumière le pouvoir du sport, de la culture et de l’unité.
Du 12 au 14 septembre 2025, la capitale congolaise vibrera au rythme des concerts exceptionnels réunissant des artistes venus d’Afrique et des États-Unis, dans un esprit de fraternité qui rappelle celui qui régnait il y a un demi-siècle.
La célébration se poursuivra le 25 octobre par un dîner de gala de charité au profit de la Fondation Muhammad Ali, renforçant le lien entre mémoire sportive et engagement social. Mais c’est le 30 octobre que l’émotion atteindra son apogée : le légendaire stade Tata Raphaël, théâtre du combat de 1974, sera officiellement rebaptisé Stade Ali-Foreman.
Une soirée historique ponctuée par un combat de boxe inédit opposant deux titans contemporains viendra symboliser le passage de témoin entre les époques, sous les regards de milliers de spectateurs et de millions de téléspectateurs à travers le monde.
Organisé sous le haut patronage du président Félix Antoine Tshisekedi et porté par Divo International, cet anniversaire est bien plus qu’une commémoration : c’est une déclaration d’ambition culturelle et diplomatique. Le projet ambitionne de renforcer les liens entre la RDC et les États-Unis, tout en révélant le potentiel économique, touristique et artistique d’un pays au cœur de l’Afrique. Il bénéficie du soutien de nombreuses organisations internationales et entend également inspirer la jeunesse africaine à travers la musique, le sport et l’héritage des grands.
Muhammad Ali et George Foreman incarnent bien plus que la boxe : ils sont le symbole de la dignité, du courage et de l’excellence. Alors que le monde entier s’apprête à converger vers Kinshasa, la ville se positionne comme un haut lieu de mémoire vivante, d’innovation culturelle et de célébration des légendes. Comme le dit Fally Ipupa, cette fête sera « la meilleure jamais organisée ». Et comme le rappelait Muhammad Ali lui-même : « Impossible n’est rien. »
Giscard Havril Mane