Les États-Unis ont sollicité ce mercredi 20 août, la convocation d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU afin d’examiner la situation sécuritaire en RDC, marquée par de graves exactions contre les civils, en particulier dans l’Est du pays.
Washington pointe du doigt les atrocités commises par le mouvement rebelle M23, actif au Nord et au Sud-Kivu, qu’il accuse d’opérer avec le soutien du Rwanda.
« La violence visant les civils dans l’Est de la RDC est inacceptable et nous exhortons toutes les parties à respecter le cessez-le-feu inscrit dans la Déclaration de principes signée à Doha entre la RDC et le M23 », a indiqué le Département d’État dans un communiqué.
Les États-Unis réaffirment leur détermination à promouvoir la reddition de comptes, précisant que « ceux qui sapent la paix, la stabilité ou la sécurité » dans la région devront en assumer les conséquences.
Cette initiative survient dans un contexte de crise humanitaire aiguë, marqué par des massacres, des viols collectifs, des enlèvements et des attaques contre des structures sanitaires dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, selon les rapports récents d’Amnesty International et Human Rights Watch.
Cephas Kabamba