Dans une correspondance adressée à la Fondation Thabo Mbeki ce 1er septembre, le président de l’Ecidé décline l’offre de cette dernière de réunir les acteurs congolais en Afrique du Sud dans une sorte de pré-dialogue.
« Je formule donc le vœu que la Fondation Thabo Mbeki accorde la priorité au processus de Kinshasa, en encourageant la participation de l’ensemble des acteurs nationaux, sans exclusive », écrit Martin Fayulu, faisant allusion à l’initiative des Eglises.
La semaine dernière, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont associé d’autres confessions religieuses dans une nouvelle feuille de route commune pour ce dialogue en interne qui n’attend que l’aval de Félix Tshisekedi. Ce dernier a, samedi lors du congrès de l’Union sacrée à Kinshasa, dit son opposition aux initiatives externes pour le dialogue.
Une déclaration intervenue après que le gouvernement congolais avait également dit non à cette proposition de Thabo Mbeki. L’ancien chef de l’Etat sud-africain est considéré comme « partisan » ayant souvent pris position pour les rebelles du M23 et l’ancien président Joseph Kabila.
Pour Martin Fayulu donc, plusieurs éléments fondamentaux demeurent non communiqués à deux jours du rendez-vous sud-africain. Il a cité notamment la liste de participants, les thématiques abordés, l’agenda des panels ainsi que les dispositions protocolaires. « Ce flou suscite une certaine perplexité », a-t-il martelé.
Dans l’opposition, le camp de Moïse Katumbi se dit partant pour ce rendez-vous prévu du 3 au 6 septembre. Coordonnateur de l’Alliance Fleuve Congo (AFC), branche politique du M23, à également assuré qu’il va mandater des délégués.
Selon l’organisateur, ce sera une rencontre informelle pour préparer un dialogue entre Congolais.
Infos.cd